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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 501 - 600 (1857 - 1859)
    • 535  à M. Halluin
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535  à M. Halluin

Un Jésuite prêche la retraite de Communauté. Neuvaine pour solenniser le transfert des reliques de saint Vincent de Paul. Nouvelles des frères.

 

Vaugirard, 15 avril 1858

Cher Monsieur l'abbé et fils en N.S.,

J'attendais pour vous écrire que les dispositions de notre retraite fussent définitivement réglées, afin de vous les dire d'une manière exacte. Elle commencera le dimanche au soir, 25 de ce mois, et se clora le vendredi matin, 30. Le r.p. Renaud, ancien Provincial des Jésuites et Père spirituel de tous les Pères du collège, a bien voulu se charger de nous conduire durant cette retraite. On nous assure que c'est un homme consommé en science chrétienne et qu'il nous donnera pleine satisfaction. Nous commencerons demain vendredi une neuvaine à St Vincent de Paul, dont la translation des reliques se solennisera dimanche, afin d'obtenir que ce temps de recueillement spirituel refasse bien nos âmes.

Le f. Augustin [Bassery] est parti vendredi au soir pour sa destination, bien disposé à marcher dans le bon chemin. Il m'a dit que vous aviez un Chef de bataillon à qui vous deviez le faire recommander. Je pourrai, de mon côté, le faire appuyer près de M. de Ledinghem (j'écris mal son nom), mais je pense que c'est lui-même que vous avez en vue et à qui vous voulez le recommander.

Ferdinand va présentement assez bien. Il vous reverra avec une grande joie. Il est bien plus à son affaire depuis le départ de Jules.

Le petit f. Brice m'écrit pour demander avec instance à venir à la retraite, protestant qu'il va désormais vous donner pleine satisfaction et vous témoigner tout son attachement pour l'œuvre et pour la Communauté. Je lui réponds que je me concerterai avec vous à ce sujet.

M. Caille est momentanément à Paris, mais nous ne l'avons vu que quelques instants; il repart demain pour Amiens. Nous ne pouvons pas chercher la consolation sensible dans nos rapports de fraternité, car c'est à peine si nous pouvons nous rencontrer à de courts moments, suivis de bien longues absences. Mais la charité forme des liens assez solides pour qu'ils puissent se passer de ce secours. Il en est de même avec vous, cher Monsieur l'abbé, mais nous aurons, je l'espère, l'éternité pour nous voir et pour nous unir ensemble dans le Cœur de notre Dieu. En attendant, nous profiterons toujours des quelques instants que vous nous devez donner la semaine prochaine. Tous nos frères, ainsi que moi, se réjouissent à la pensée de votre arrivée; nous regrettons seulement que votre séjour doive être si court et ne puisse vous donner un véritable et bien nécessaire repos.

Adieu, cher Monsieur l'abbé, à bientôt. Prions les uns pour les autres et pour toutes les âmes que nous avons à cœur de soutenir et de sauver. Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que vos frères, et suis avec un respectueux attachement

Votre ami et Père en N.S.

Le Prevost

 

 




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