Dispositions pour accueillir les retraitants à Vaugirard.
Vaugirard, 22
avril 1858
Mon bon ami et fils en N.S.,
Je vous écris
deux mots seulement pour vous dire que nous allons bien ici;
le f. Henry [Guillot] commence à se remettre; seulement, comme il a été chargé
de préparer les chambres, il n'a pas eu encore beaucoup le temps de se
reconnaître; pour bien faire, il faudrait qu'il fût un peu tranquille demain vendredi,
et qu'il partît seulement samedi de bon matin; il arriverait vers 11h. ou
11h.½, ce qui n'empêcherait pas le f. Jules [Marcaire] de partir un peu matin,
s'il le souhaitait, en prenant avec vous quelques petits arrangements qui
faciliteront son absence. Après le départ des apprentis, M. Florentin pourrait
prendre les enfants de l'école jusqu'à l'entrée en classe, et M. Guillot serait
revenu pour le dîner. M. Guillot me dit que M. l'abbé Legras semble disposé à
venir à la retraite; je vous serais obligé de faire en sorte sans le blesser,
qu'il sût que nous sommes absolument dépourvus de chambres et même de literie;
M. l'abbé Choyer arrive cette semaine et doit rester, il faut une chambre pour
le Père de la retraite, avec cela, M. Guillot lui-même vous pourra assurer que
nous aurons disposé de toutes nos ressources; je confie cela à votre prudence
en vous le recommandant bien.
Adieu, mon bien bon ami, M. Halluin est ici et va bien.
Je vous embrasse affectueusement en N.S.
Votre ami et Père
Le Prevost
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