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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 601 - 700 (1859 - 1860)
    • 608  à M. Guillot
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608  à M. Guillot

Compter sur Dieu et non sur nous-mêmes. Ouvrir son âme à la confiance en Dieu.

 

Vaugirard, 28 mars 1859

Bien cher enfant en N.S.,

J'ai reçu avec satisfaction votre lettre et vos renseignements sur la situation de notre chère œuvre d'Amiens. Ces notes sont, en ensemble, bien consolantes car, à travers quelques difficultés inévitables et qui sont peut-être envisagées comme des croix, la bénédiction même de nos travaux, vos efforts ne sont pas sans fruits, vos enfants traversent les temps les plus difficiles pour eux, vos apprentis, soutenus par vos soins vigilants, échappent à bien des dangers, sinon à tous, et gardent le précieux trésor de leur foi. Contentons-nous des résultats que le Seigneur donne à nos travaux et, en reconnaissant notre indignité, reposons-nous sur ses miséricordes pour suppléer à nos imperfections et à nos insuffisances. La confiance, l'immense espérance en ses infinies condescendances, c'est ce qui nous manque trop souvent; de là la source de nos défaillances, de nos troubles et de nos abattements; parce que nous sommes peu forts, nous croyons que tout est perdu, mais derrière nous est le Dieu de toute force et de toute puissance qui nous soutient et qui réparera au besoin tout ce que notre infirmité aura fait de défectueux. Je vous exhorte bien, cher enfant, et notre f. Jules [Marcaire] également, à ouvrir de plus en plus votre âme à cette généreuse confiance, elle vous sera, à l'un et à l'autre, une grande et souveraine consolation.

J'ai averti notre f. Caille que je croyais utile que vous changiez d'air pour un temps et que vous revinssiez près de moi remettre votre santé; j'espère que nos soins, et la grâce du Seigneur surtout, amèneront cette cure à bonne fin. Pendant la retraite, notre f. Caille avisera à vous faire aider pour les soins de vos œuvres et, peu de jours après la retraite, vous nous arriverez ici où tout le monde, votre Père surtout, vous accueillera bien tendrement. Jusque là, adieu, mon cher enfant, daigne le Seigneur vous bénir ainsi que notre f. Jules et vous combler de ses grâces.

Votre ami et Père en J. et M.

Le Prevost

 

 




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