611  à M. Caille

M. Guillot est attendu à Vaugirard. Le rapport sur l'œuvre d'Amiens s'est égaré.

Vaugirard, 13 avril 1859

Bien cher ami et fils en N.S.,

J'attendais notre f. Guillot lundi, et j'avais prié les frères Joseph [Loquet] et Luzier de vous le dire; je pense que vous aurez été arrêté par les observations précédemment faites dans ma lettre qu'il pourrait être utile qu'il mît au fait de leur besogne les frères nouvellement venus, mais la nécessité n'est plus la même puisque le f. Jules [Marcaire] reste à Amiens. je vous prie donc, mon bon ami, de nous envoyer le f. Henry [Guillot], si vous n'avez pas quelque raison grave de le retenir; nous le ménagerons ici autant que sa santé le demandera, mais s'il peut, comme vous me l'avez dit, supporter quelque travail, il nous sera vraiment utile en ce moment.

Je ne retrouve point le travail que vous m'aviez remis sur vos œuvres et votre situation; si vous l'avez emporté, il serait bien utile que vous me le renvoyiez, il me fait tout à fait faute.

Tout va assez bien ici, nous nous soutenons; que la grâce du Seigneur daigne nous assister ici et partout où notre petite famille s'efforce de travailler à sa gloire.

Je vous embrasse bien affectueusement ainsi que nos frères.

Votre dévoué ami et Père en J. et M.

Le Prevost