Couverture | Index | Mots: Alphabétique - Fréquence - Inversions - Longueur - Statistiques | Aide | Bibliothèque IntraText
Jean-Léon Le Prevost
Lettres

IntraText CT - Lecture du Texte

  • Lettres 601 - 700 (1859 - 1860)
    • 634  à M. Halluin
Précédent - Suivant

Cliquer ici pour désactiver les liens aux concordances

634  à M. Halluin

MLP. compatit à la maladie du frère Cousin. Etat des santés à Vaugirard. Mgr Angebault annonce sa visite.

 

Vaugirard, 7 août 1859

Cher Monsieur l'abbé et fils en N.S.,

Nous prenons toute la part possible à la nouvelle épreuve que semble préparer à notre maison d'Arras la maladie du f. Cousin. Les chaleurs qui continuent si longtemps leur durée peuvent rendre moins facile la guérison de son mal. Nous prions tous pour lui et pour votre œuvre, nous ne devons donc pas désespérer que le Seigneur ne détourne de nous cette affliction. Soyons assurés, en tout cas, qu'Il saura tirer des choses, quelles qu'elles soient, notre plus grand avantage, si nous entrons dans ses desseins avec un cœur résigné et soumis. Dites bien, je vous prie, à notre cher malade que nous compatissons cordialement à sa souffrance et ne cesserons point d'invoquer pour lui le Père des miséricordes par Marie, salut des infirmes, consolation des affligés.

Je n'ai pas besoin de vous dire, cher Monsieur l'abbé, que nous vous verrons arriver avec joie, si vous trouvez moyen de vous échapper quelques instants pour nous rendre une petite visite après l'Assomption. Notre maison ne s'appelle pas en vain communauté, c'est-à-dire qu'elle est la maison de tous nos frères, qu'ils y ont de droit leur place au foyer et qu'ils y sont toujours accueillis avec bonheur. Nous souhaitons bien que rien ne vous empêche de réaliser cette bonne pensée.

Je comprends bien vos préoccupations pour l'enseignement de vos enfants. Je chercherai bien attentivement avec vous, parmi les moyens qu'on pourrait prendre, quel serait le plus convenable et le plus avantageux.

Nous allons ici comme de coutume; ma santé, de nouveau ébranlée par les grandes chaleurs, reste bien frêle et m'a contraint de me mettre au repos absolu. Je suis depuis quelques jours à Chaville. M. Georges [de Lauriston], un peu souffrant, m'a été aussi envoyé ici par le médecin, ainsi que le f. Beauvais, également fort fatigué, et qui a peine à se remettre. J'espère que, Dieu aidant, ils vont reprendre force et santé. Ces chaleurs causent, à Paris, une grande quantité de maladies. Priez Dieu, cher Monsieur l'abbé, pour que nos âmes au moins soient saines et sachent trouver en Lui une vie pleine de force, de zèle et de charité.

Nous vous embrassons tous ainsi que vos frères, y compris notre cher malade tout particulièrement.

Votre dévoué et respectueux ami et Père en J. et M.

Le Prevost

 

P.S. Mgr l'Evêque d'Angers m'annonce qu'il nous rendra visite bientôt. Nous bâtissons. Le désordre est grand ici. Je vous serai reconnaissant de nous donner bientôt des nouvelles du f. Cousin.

 




Précédent - Suivant

Couverture | Index | Mots: Alphabétique - Fréquence - Inversions - Longueur - Statistiques | Aide | Bibliothèque IntraText

Best viewed with any browser at 800x600 or 768x1024 on Tablet PC
IntraText® (V89) - Some rights reserved by EuloTech SRL - 1996-2008. Content in this page is licensed under a Creative Commons License