666  à M. Maignen

MLP. exprime à M. Maignen tout l'intérêt qu'il porte à l'Œuvre de Nazareth.

Vaugirard, 18 janvier 1860

            Bien cher enfant en N.S.,

            Je ne voudrais pas que vous vous couchiez avec un sentiment pénible contre moi; vous aviez été aimable et bon à mon égard, je n'aurais pas dû l'oublier; mais, vous le savez, la mauvaise humeur aveugle, ce n'a été au moins qu'un éblouissement; tâchez que l'impression s'en aille aussi vite en vous; j'ai prié votre ange gardien avec beaucoup de révérence de faire ma paix avec vous; j'espère que vous aurez entendu ce qu'il vous aura dit au fond du cœur. Je vous promets de veiller avec vous à tout ce qui touchera aux intérêts de l'œuvre de Nazareth.

            Adieu, cher enfant, je vous embrasse tendrement dans le Cœur du divin Sauveur

            Votre vieil ami et Père

                                                                                             Le Prevost