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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 601 - 700 (1859 - 1860)
    • 700  à M. Caille
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700  à M. Caille

Les fruits de la patience. Notre Œuvre n'est encore qu'ébauchée.

 

6 juillet 1860

            Mon bon ami et fils en N.S.,

            Je réponds ci-joint quelques mots au f. Henry [Guillot] pour l'encourager et le consoler des contrariétés que lui cause notre jeune Frédéric [Streicher]; je crois qu'il les prend trop à cœur et qu'avec un peu plus de patience il tirerait meilleur parti de cet enfant. Les jeunes gens de cet âge, à moins qu'ils ne soient prévenus de grâces insignes, ont des défauts de caractère et des insuffisances de raison qui demandent beaucoup d'indulgence. M. Planchat, qui est à Arras pour donner à notre maison la retraite de première communion, vous fera ces jours-ci, au commencement de la semaine, une petite visite; je pense qu'il pourra donner de bons conseils au jeune Frédéric et aux autres. Tâchez que ce jeune homme et les frères cherchent dans la piété le secours dans leurs difficultés, là est le meilleur remède, et sans celui-là les autres seront vains.

            Le f. Joseph [Loquet] m'avait écrit pour demander que M. Halluin vînt chez vous pour la fête de St Vincent de Paul. Si vous désirez qu'il en soit ainsi et que M. Halluin puisse le faire, vous pouvez aisément régler avec lui ce petit arrangement; je trouverai bien ce que vous ferez de concert avec lui.

            Nous allons assez bien ici. Avez-vous vu à Amiens notre jeune frère Ernest [Vasseur], qui nous a quittés tristement et qui, désirant se placer à Amiens, m'avait demandé pour vous quelques mots que je lui avais donnés?

            Adieu, mon bien bon ami, prions beaucoup; notre œuvre, comme vous le dites, n'est encore qu'ébauchée; il faut, pour la finir, de grandes grâces, demandons-les par Marie au divin Seigneur qui tient tout entre ses mains.

            Je vous embrasse bien affectueusement vous et vos frères et suis, en J. et M.

            Votre ami et Père

                                                                                             Le Prevost

 

            P. S. Je suis depuis deux jours à Chaville pour me remettre d'une indisposition; vous pouvez néanmoins m'écrire à Vaugirard, on vient tous les jours ici.

 




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