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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 701 - 800 (1860 - 1861)
    • 705  à M. Halluin
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705  à M. Halluin

Prochain voyage de M. Lantiez à Arras et à Amiens.

 

Vaugirard, 17 août 1860

            Cher Monsieur l'abbé et fils en N.S.,

            M. Lantiez doit se rendre près de vous au commencement de la semaine prochaine; mais il doit aussi faire une visite de deux jours à nos amis d'Amiens et, en définitive, être de retour à Vaugirard pour le samedi 25. Il désirerait savoir s'il vous paraît mieux qu'il soit près de vous dans les premiers ou dans les derniers jours de la semaine. Je pense que, si vous voulez bien me répondre immédiatement, votre réponse m'arrivera encore avant son départ. Autrement, il se rendrait lundi à Amiens, et vous pourriez là l'avertir directement du jour où vous désireriez qu'il pût vous arriver.

            Pour ne point retarder ma lettre, je n'ajoute rien de plus. M. Lantiez pourra tout à loisir s'entretenir avec vous de tout ce qui nous intéresse pour le bien de votre maison. Je regrette que M. Georges [de Lauriston] n'ait point encore répondu à M. Grébert. Je pense que ses observations feront comprendre à ce bon Monsieur combien le parti qu'il voudrait prendre, moitié au monde, moitié à Dieu, serait peu soutenable et durerait peu. Qu'il croie donc à une expérience qui s'est constamment retrouvée la même, et qui ne saurait aboutir à rien de bien. Je désire bien que, sans décourager cet excellent Monsieur, dont la pensée est certainement bonne, on puisse l'éclairer sur ce point.

            M. Thuillier verra si on peut préparer quelques casquettes pour votre maison.

            Où en êtes-vous pour le jeune Maillard? Est-il encore à votre charge? Est-il quelque chose pour sa pension?

            Adieu, cher Monsieur l'abbé, mille souvenirs de respect et d'affection de tous nos frères, auxquels je m'unis moi-même bien cordialement.

                                                                                             Le Prevost

 

            Je verrais avec plaisir que vous pussiez prendre un peu de repos, soit près de votre famille, soit parmi nous ou autrement. Je crois que plus vous ménagerez vos forces pour les bien employer, mieux iront les œuvres que Dieu vous a confiées.

 

 




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