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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 701 - 800 (1860 - 1861)
    • 742  à M. Caille
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742  à M. Caille

Grande confiance en M. Caille. Désir d'entente cordiale avec les Confrères: "en s'isolant, on va mieux à sa fantaisie, mais on est bien moins dans la charité".

 

Vaugirard, 31 janvier 1861

            Mon bien bon ami et fils en N.S.,

            J'aurais répondre plus tôt à vos bonnes lettres si affectueuses, si cordialement soumises et qui ne m'apportent jamais que consolation, au moins pour ce qui regarde vos sentiments et vos dispositions; les travaux multipliés de ce temps et les rigueurs de la saison qui ralentissent les mouvements m'ont fort retardé dans mes correspondances, mais vous savez, mon bon ami, quelle est en vous ma confiance et combien je me repose sur vous en parfaite union de cœur et d'esprit; je ne pourrais donc, en vous remerciant de tous les témoignages de votre bonne affection, que vous assurer de nouveau que nous sommes toujours tout près l'un de l'autre, que nos vues, nos souhaits ont la même fin, puisque nous tendons des deux parts uniquement à Dieu.

            J'ai lu avec un vif intérêt les quelques détails contenus dans votre dernière lettre sur la situation de vos œuvres. Je suis bien satisfait, en particulier, des bons rapports qui existent entre vous et la Commission du Patronage; je pense, comme vous, que plus les œuvres font participer d'hommes dévoués au bien, plus elles sont agréables aux yeux de Dieu; en s'isolant, on va mieux à sa fantaisie, sans doute, mais on est assurément bien moins dans la charité. Je tâche de mon mieux de rester aussi dans cette voie, j'espère que nos petits démêlés avec la Société de St-Vincent de Paul vont s'arranger, rien n'est pourtant encore réglé définitivement.

            M. Myionnet est présentement à Arras, il vous verra en passant pour son retour samedi, je pense; il verra avec vous ce qui est à faire et encouragera ceux qui vous entourent de son mieux.

            Rappelez-lui, je vous prie, que je désire qu'il fasse une visite à M. Giraud pour le remercier du précieux envoi de reliques qu'il m'a fait.

            Adieu, bien cher ami, mille affections à nos frères ainsi qu'à vous.

            Votre ami et Père en N.S.

                                                                                             Le Prevost

 

            M. Myionnet ferait bien peut-être d'acheter un petit livre à Amiens et de le donner de ma part à Mlle Adélaïde.

 

 




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