Nouvelles de jeunes postulants messins. MLP. a reçu une
réponse encourageante de l'évêque de Metz.
[Vers le 10 mars 1861]
Bien cher Monsieur l'abbé et fils en N.S.,
Je laisse partir cette lettre, bien que sa forme un peu rude me paraisse
laisser à désirer; je pense que vous êtes accoutumé à cette franchise un peu
sauvage du bon enfant Guichard, il ne va pas mal d'ailleurs, ainsi que
Ferdinand [Bosmel] qui me semble être doux et bon garçon; nous les aimons tous
les deux, ils sont susceptibles d'être formés.
J'ai reçu de Mgr de Metz une réponse aussi bonne que possible; un
consentement entier à notre union avec des paroles toutes paternelles et toutes
encourageantes; à l'occasion, veuillez bien lui exprimer notre reconnaissance
et lui offrir notre profond respect. Sa lettre m'apprend que vous achetez le
terrain attenant à votre maison; j'en suis tout aise, car les œuvres de
patronage doublent leurs avantages quand elles ont un vaste espace.
Je souhaite bien que le temps du Carême et des belles fêtes qui le suivent
apporte d'abondantes bénédictions à vous et à tous vos chers jeunes gens.
Mille affections de tous.
Votre tout dévoué ami et Père
Le Prevost
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