Regrets de ne pas l'avoir rencontré à Paris.
Vaugirard, 2
juillet [1861] Visitation
Mon bien cher ami et fils en N.S.,
J'ai éprouvé dimanche un sincère regret de n'être pas à Paris pour vous voir
ainsi que vos chers enfants, d'autant que notre f. Maignen s'étant trouvé
indisposé, il n'a pu lui-même vous faire accueil comme il nous eût été doux de
le faire. Depuis plusieurs jours, diverses courses et des allées et venues
multipliées m'avaient extrêmement fatigué et mis dans une sorte d'accablement;
pourtant, si j'eusse appris à temps l'indisposition de M. Maignen (laquelle, du
reste, n'a eu aucune suite), j'aurais passé outre à tous les malaises pour vous
voir. Nos ff. Paillé et Hello me disent qu'ils ont fait de leur mieux pour vous
témoigner combien la visite de vos enfants leur était agréable. J'espère qu'ils
n'auront point regretté leur voyage et qu'ils garderont un bon souvenir de
Paris et de ses œuvres.
Tout le monde va ici comme de coutume; je recommande aux prières de votre
maison la première communion de nos enfants qui a lieu jeudi 4 de ce mois.
Mille affections à vous, à vos frères et à vos enfants.
Votre dévoué ami et Père en N.S.
Le Prevost
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