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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 701 - 800 (1860 - 1861)
    • 789  à M. Planchat
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789  à M. Planchat

Zèle apostolique du père Planchat. Quels sont ses pouvoirs de confesseur à Amiens. Temporiser avant de fonder une Sainte-Famille à Arras.

 

Vaugirard, 15 septembre 1861

            Bien cher ami et fils en N.S.,

            Je vous remercie des bonnes et longues lettres que vous m'avez écrites, elles m'ont vivement intéressé; j'ai communiqué à nos frères tout ce qui pouvait les édifier dans vos récits. Je suis aussi tout particulièrement satisfait des soins spirituels que vous donnez au personnel de nos deux maisons d'Arras et d'Amiens, ce secours leur sera très salutaire, j'en ai la confiance; puisez toujours vos forces en Dieu pour ne donner à ces âmes rien que de solide, de pur, de saint; votre ministère alors portera partout la bénédiction. Je ne verrais pas d'inconvénient à ce que M. Caille demandât pour vous la permission de confesser à Amiens; je crois cependant que vous ne devriez pas confesser les frères, parce que vous ne le pouvez pas faire assez souvent pour leurs besoins et qu'il semble à propos, conséquemment, de ne point les séparer de M. le Curé de Ste Anne. Je crois que ce serait à observer et je crains, quand vous aurez des pouvoirs, que les frères d'une part et vous de l'autre ne teniez pas assez compte de cette observation; c'est ce qui m'avait jusqu'ici empêché de répondre sur ce point; je crains aussi que, ne venant qu'en passant à Amiens, vous ne puissiez confesser les personnes autres que celles de la communauté sans quelque mécontentement du clergé circonvoisin.

            Je crois qu'à Arras il peut être bien que vous aidiez M. Halluin à voir les familles de vos enfants, mais je pense qu'il serait prudent de ne pas encore songer, quant à présent, à une Ste-Famille, ce qui vous préparerait bientôt trop d'occupation; nous n'avons d'ailleurs encore aucune vue bien arrêtée pour l'avenir; en passant l'hiver en observation, vos relations avec les familles seraient une bonne préparation du terrain et si, au printemps, on jugeait à propos d'entreprendre quelque chose, on le ferait avec connaissance de cause.

            Je ne vois personne présentement chez nous qu'on pût envoyer en ce moment à Arras pour seconder nos frères, nous ferons toujours tout ce que nous pourrons pour aider chacune de nos œuvres, nos ressources en personnel sont faibles, vous le savez.

            La retraite aura lieu, je l'espère, au commencement d'octobre, le jour d'ouverture n'est pas encore fixé.

     Adieu, mon bien bon ami, priez pour nous, je conjure la T. Ste Vierge de répandre sur vous les parfums de son nom tant béni

            Votre affectionné ami et Père en N.S.

                                                                                             Le Prevost

 

            P. S. Je vous charge de toutes mes affections et des bons souvenirs de la famille pour tous nos frères; je verrai avec joie ceux qui pourront venir à la retraite, M. Halluin en particulier.

 

 




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