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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 801 - 900 (1861 - 1863)
    • 823  à M. Risse
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823  à M. Risse

A propos d'un jeune frère de Metz. Correspondance souhaitée. Copie des indulgences en faveur de l'Institut.

 

Vaugirard, 11 mars 1862

            Cher Monsieur l'abbé et fils en N.S.,

            Nous nous étonnons de ne point voir revenir notre jeune f. M. Brouant; il m'avait, de lui-même, dit qu'une semaine lui semblait tout à fait suffisante pour son voyage, et qu'il se proposait de revenir le mercredi 5 de ce mois, qu'en tout cas, si quelque prolongation semblait vraiment nécessaire, il ne manquerait pas de m'écrire; or, voilà presque 8 jours écoulés depuis le 5 et nous ne recevons aucune nouvelle de lui. Je vous prie, cher Monsieur l'abbé, de lui rappeler que le moment semblerait venu pour lui de reprendre ses occupations ici, ou bien, s'il a rencontré quelque cause réelle de retard, de l'inviter à nous en informer. Nous n'avons point cessé, durant son absence, de prier pour lui et pour sa bonne mère; nous espérons que nos prières auront été exaucées et que cette bonne dame aura éprouvé quelque adoucissement à son infirmité, ou des grâces de soumission et de douce résignation à la volonté de Dieu.

            Nous n'oublions pas non plus la petite communauté de Metz, bien qu'elle-même semble nous délaisser un peu. Je crois qu'elle devrait s'imposer l'obligation de nous envoyer régulièrement quelques détails sur son personnel et ses œuvres, au moins tous les mois; sans ces communications un peu déterminées, peu à peu les liens d'affection et d'union parfaite se relâcheraient et les membres de la famille deviendraient presque étrangers les uns aux autres.

            Je ne vois rien aujourd'hui de bien notable à vous dire sur nous et d'ailleurs le temps me manque, pour ne pas mettre cette missive en retard; M. Gallais est absent momentanément pour soigner son père malade, M. Alphonse [Vasseur] fait de son mieux, avec ceux qui l'entourent, pour ne rien laisser en souffrance.

            Nous préparons la retraite, l'époque n'en est pas encore fixée, mais la chose ne vous intéresse pour cette fois qu'indirectement.

            Adieu, bien cher Monsieur l'abbé, tout le monde vous aime ici comme toujours; mille respects à votre chère famille, ainsi qu'à M. Faivre. Offrez nos respectueux hommage à Mgr, en temps opportun.

            Votre tout affectionné ami et Père

                                                                                             Le Prevost

 

            Je vous enverrai tout prochainement copie du bref de nos indulgences.

 

 




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