Le projet de M. Caille de n'avoir que des apprentis
profitera à l'ensemble de l'œuvre.
admission d'un jeune homme. Précautions à prendre avant de l'admettre.
Vaugirard, 6
février 1863
Bien cher ami et fils en N.S.,
Je vous remercie de votre bonne lettre apportée par notre f. Carment; les
détails qu'elle contient m'ont vivement intéressé, et j'ai béni Dieu de la
protection si constante qu'Il daigne accorder à vos travaux.
J'approuve bien votre pensée de n'avoir que des apprentis; il vous restera
ainsi plus de liberté pour vous occuper sérieusement du côté moral et spirituel
de vos œuvres.
Je ne vois aucune objection à faire à la proposition concernant l'admission du
jeune homme indiqué par M. Cacheleux; je serais doublement rassuré si vous avez
vu ce jeune homme, si vous vous êtes entretenu avec lui et si vous en êtes
satisfait. Envoyez-le donc, dès que vous le jugerez à propos, nous le recevrons
cordialement, si vous croyez qu'il puisse nous convenir.
Adieu, bien cher ami, mille affections à nos frères; nous serons heureux de
vous voir si, comme vous le prévoyez, les affaires vous amènent prochainement à
Paris.
Votre tout affectionné ami et Père en N.S.
Le Prevost
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