Au sujet de deux candidats à la vie religieuse, MLP.
rappelle le discernement à opérer (santé, aptitude aux œuvres, vertu). Il faut qu'ils rendent "de vrais
services et qu'ils n'apportent pas plus de charge que d'avantage à la Communauté."
Vaugirard, 17
février 1863
Mon bien cher ami et fils en N.S.,
Je crois qu'il est bien essentiel que vous voyiez de tout près le bon M. Thoris,
afin de ne le recevoir parmi nous qu'autant qu'il serait valide, capable de
nous rendre de vrais services et de ne pas apporter plus de charge que
d'avantage à la Communauté;
j'approuve donc bien que vous le fassiez venir temporairement à Amiens pour le
bien juger. Cet aide momentané sera un soulagement pour notre f. Marcaire que
M. Planchat dit être fatigué.
Quant à M. Cathelin, vous pouvez à loisir l'examiner, puisqu'il est sous vos
yeux; il faut que la
Communauté ne se recrute que de sujets valables en vertu et
en suffisante capacité.
L'hiver nous a ici, un peu plus que de coutume, éprouvés pour les santés, du
côté de nos enfants surtout; quelques frères sont aussi souffrants. Prions Dieu
qui remettra toutes ces débilités en meilleur état et nous fera tirer parti
spirituellement de toutes ces petites épreuves.
Mille affections à tous, à vous tout particulièrement.
Votre ami et Père
Le Prevost
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