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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 901 - 1000 (1865 - 1866)
    • 921  de M. Planchat à M. Caille - P. S. de M. Le Prevost
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921  de M. Planchat à M. Caille - P. S. de M. Le Prevost

MLP. souffre d'une indisposition sans gravité. Mouvement de personnel.

 

Vaugirard, 18 décembre 1863

Fête de l'attente de la T. Ste Vierge

            Mon bon frère Caille,

            Notre très honoré Père, trop souffrant, pour un peu longtemps peut-être, (recommandez-le bien à toutes les prières possibles) pour vous écrire lui-même comme il l'aurait voulu, me charge de vous témoigner toute sa joie et toute sa reconnaissance pour la générosité avec laquelle vous vous êtes sacrifié au bien de la pauvre maison d'Arras.

            De notre côté, nous faisons un vrai sacrifice en vous envoyant de suite, les yeux fermés sur les besoins de notre atelier de cordonnerie, le jeune Séruzier, porteur du présent message, jeune homme intelligent, de bonne tenue et vraiment désireux de faire un peu de bien. Sans doute, nous voudrions que ce cher enfant ait 20 ans au lieu de 16, mais le bon f. Marcaire le guidera charitablement; pour le spirituel, qui chez lui est droit et solide, M. l'abbé Mangot le soutiendra et perfectionnera; tout ira donc bien pour le mois que ce jeune homme doit passer à Amiens.

            Nous pensons, en effet, qu'au bout de ce temps M. Mitouard sera suffisamment remis pour aborder son importante tâche d'Arras. Lui seul, et non également bien M. Léon Guichard, pourra suffire à cette tâche et préparer à M. Sadron la possibilité d'un repos à Vaugirard. Allard ne peut en ce moment quitter l'atelier des bronzes.

            Tout à vous, mon bon frère, et à M. Marcaire, dans les Cœurs de J. et de Marie et de Joseph, attendant tous deux la naissance du divin Enfant.

                                                                                             l'abbé Planchat

P. S. Notre bon Père, en échange de vos prières, offrira pour vous ses souffrances.

 

            Mon indisposition, bien cher ami, n'a rien, je pense, de dangereux (ce sont seulement des hémorroïdes assez violentes pour être fort incommodes et douloureuses).

            Je vous embrasse affectueusement ainsi que nos frères.

            Votre ami et Père

                                                                                             Le Prevost

 

            Mille respects à M. l'abbé Mangot, c'est une joie pour moi de le voir de nouveau veiller sur vous.

            19 décembre. Je viens de recevoir votre lettre d'hier; vous faites très bien de ménager M. Mitouard, laissez-le se remettre avant de songer à l'envoyer à Arras; avec M. Léon [Guichard], M. Halluin peut prendre mieux patience; je vous sais bien bon gré, ainsi qu'à mon f. Marcaire, de l'empressement que vous avez mis l'un et l'autre à secourir M. Halluin, malgré la gêne que vous en deviez trouver. Assurez M. Marcaire de mes sentiments affectueux, bon souvenir aussi à M. Mitouard, je suis heureux du bien que vous me dites de lui.

            Je bénis Dieu aussi de tout le bien qui se fait dans nos chères œuvres d'Amiens.

            Votre dévoué ami et Père

                                                                                             Le Prevost

 

 




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