Une affaire urgente appelle MLP. à Duclair. Il se voit
contraint d'ajourner la visite prévue à ses frères d'Amiens.
Vaugirard, 25 août 1864
Mon bien bon ami et fils en N.S.,
Je ne serai point à Paris dimanche prochain; une affaire qui intéresse
gravement ma sœur m'oblige à me rendre samedi près d'elle et à y passer
plusieurs jours sans doute. Je reviendrai au commencement de septembre pour
notre adoration de Vaugirard qui a lieu du 5 au 8 inclusivement. Après cela, je
ne vois rien qui doive m'empêcher de vous rendre, ainsi qu'à nos frères, une
petite visite. J'aime mieux prendre pour cette rencontre un moment où vous êtes
libres; les solennités sont bien intéressantes, mais elles entraînent des
dérangements qui ne laissent guère de tranquillité pour se voir et pour
s'entretenir en paix.
Assurez nos frères que ce sera pour moi une bien douce joie de les revoir et
croyez avec eux à tous mes sentiments de tendre et paternelle affection en N.S.
Le Prevost
P. S. Je reçois la petite lettre de M. André [Brouant]; M. Antoine [Emes]
s'occupera de ses demandes ainsi que M. Faÿ.
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