Issue heureuse pour une situation délicate, concernant un
frère de M. Chaverot. MLP. attentif à la santé de ses
séminaristes.
Paris-Vaugirard, 17 février 1865
Je crois, bien cher enfant, qu'il était bien urgent que vos bons parents
fussent avertis du danger que courait votre frère et qu'il sera de toute
prudence de ne pas le laisser une minute de plus à Paris, dès qu'on pourra
l'emmener; insistez bien là-dessus et donnez à vos parents, dès qu'ils
arriveront, les renseignements que vous avez; je pense qu'ils ne jugeront pas à
propos de voir la famille en question.
Je prie avec vous de toute mon âme notre bien-aimée mère de la Salette d'intervenir en
cette grave et pénible affaire.
Je vais envoyer du vin à mon cher enfant, M. de Varax; obligez-le de ma part à
goûter et à prendre toutes les précautions nécessaires pour maintenir sa santé;
s'il se sentait décidément impuissant à suivre les cours, il faudrait user de
nouveau d'une petite suspension, autant qu'on croirait pouvoir l'obtenir de MM.
les Directeurs; le bon Dieu nous dirigera et disposera, s'il est besoin, les
esprits.
Adieu, bien cher enfant, je vous embrasse tous les deux cordialement.
Votre ami et Père en N.S.
Le Prevost
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