Les tractations pour reprendre l'institution de jeunes
gens pourraient finalement aboutir. Bonnes dispositions
de M. Bailly à leur égard.
Paris,
mercredi 29 octobre 1834
Je suis assez pressé de travaux en ce moment, mon cher
ami, je vous dirai donc en hâte ici, seulement quelques mots.
J'ai suivi ponctuellement vos instructions, samedi j'ai
déposé votre lettre chez M. Dufour et dimanche je suis passé pour connaître sa
réponse. Il adhère à tout et consent à tout, il doit ou même a dû déjà vous en
informer lui-même par écrit. Ses dispositions m'ont paru extrêmement
favorables; il est évidemment dans un de ces moments où les moyens
d'arrangement doivent être faciles avec lui. M. Bailly que j'ai vu hier vous
conseille de ne pas tarder de saisir vite cette heureuse veine et moi-même je
vous y engage. Si vous persistez à penser que cette carrière puisse vous
convenir. Je vous attends au plus tôt, mon cher ami, vous savez quel plaisir
j'aurai à vous recevoir ici, à voir votre séjour s'y prolonger pour quelques
mois au moins.
Venez donc et croyez à la constante affection de votre
tout dévoué ami en J.C.
Le Prevost
M. Bailly paraît aussi pour nous dans les plus
obligeantes dispositions.
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