1348  à M. de Varax

MLP. ne peut lui donner de l'aide. La santé du frère Girard ne s'améliore pas.

Chaville, 14 octobre 1868

            Mon bien cher enfant en N.S.,

            Je voudrais pouvoir vous donner quelque aide pour vos deux œuvres, malheureusement nous sommes absolument au dépourvu; M. Girard est dans un état de santé qui ne lui permet aucun mouvement, il se lève très tard et se couche une partie du jour, et le soir se remet au lit à 7h ^1/2. Aucune amélioration sensible jusqu'ici dans son mal qui déconcerte M. Jousset; sa faiblesse est telle qu'un tour de notre jardin est trop pour lui; vous voyez que l'impuissance est absolue; de tout l'hiver, il ne pourra rien faire, trop heureux si, plus tard, il reprend quelques forces; on prétend que l'homéopathie n'est pas le moyen qu'il faudrait prendre, je ne sais que faire, sinon de le recommander à Dieu. Dans le même temps, je lui rappellerai aussi vos besoins.

            A l'occasion, ne manquez pas de parler au r.p. Lazariste de notre jeune M. Lecamus; je désire bien savoir si on nous a tout dit.

            Merci pour le calice; il y en a un convenable à Angers; en tous cas, j'eusse pris plutôt celui de Chaville.

            Mille affections à vous et à tous en N.S.

            Votre ami et Père dévoué

                                                                                             Le Prevost

            M. Paillé se réjouit du bon vouloir de M. de Bretenières.