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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 1701 - 1806 (1872 - 1874)
    • 1728  à M. Maignen
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1728  à M. Maignen

Témoignage d'affection. A la recherche d'une pension pour Mme de Houdetot et sa mère.

 

Chaville, 15 décembre 1872

            Mon bien cher enfant en N.S.,

            M. Streicher m'avait déjà parlé, de lui-même, de la fête du r.p. Foinel, et il était convenu entre nous qu'il irait lui offrir son respect et ses vœux; je ne suis pas sûr qu'il puisse passer au Cercle le jour entier, car notre personnel est tellement réduit que difficilement nous admettons des absences prolongées; il fera tout ce que l'ordre du jour rendra possible.

            Ne croyez pas, mon bien cher enfant, que je me montre susceptible à votre endroit; j'avais remarqué qu'à la fête de M. Myionnet et à celle de l'Immaculée Conception, vous n'étiez pas venu me voir; me sentant maintenant un peu plus délaissé que précédemment, je craignais que cette nécessité de position ne s'étendît jusqu'à vous; je ne me sentais pas fort pour ce dernier sacrifice; j'espère que Dieu l'ajournera pour moi jusqu'à ce moment où la dernière fibre du cœur sera tranchée avec celle qui tient la vie; cette affection a été formée avec Lui et pour Lui, elle ne prend rien de ce qui Lui est dû; votre si filiale lettre m'assure que vous voyez bien les choses ainsi, elle m'a donné un profond contentement dont je vous remercie.

            Votre tout dévoué ami et Père en N.S.

                                                                                             Le Prevost

 

P. S. Connaissez-vous quelque maison ou pension digne, où deux dames de haute position [Mmes de Houdetot et d'Hurbal] pourraient prendre asile pour quelques mois d'hiver? Une communauté leur paraît un peu sévère, bien qu'elles soient fort chrétiennes, parce qu'elles désireraient un peu de société le soir; mais elles sont difficiles pour le choix de cet entourage. Je crains que ces conditions réunies de convenance et d'agrément ne soient presque introuvables; si vous connaissez quelque chose qui en approche, dites-le moi, je vous prie. Adieu, ami.

 

 




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