605  à M. Caille

Joie de revoir M. Caille, mais lui, MLP., ne peut se rendre à Amiens.

Vaugirard, 18 mars 1859

Mon bien bon ami et fils en N.S.,

Vous ne pouvez douter qu'une petite visite de vous ne nous fasse grand plaisir; nous ne vous voyons jamais assez souvent à notre gré; nous n'aurons qu'un regret, c'est que votre apparition soit si courte.

Je me rendrais moi-même de grand cœur à l'invitation que vous me faites de vous aller voir, mais je crois que la saison est encore trop peu avancée pour que je puisse voyager sans inconvénient; je ne sors pas jusqu'ici de Vaugirard et je ne vais même pas à Paris. Après Pâques, j'espère que je serai moins timide et que je pourrai faire de votre côté une petite excursion.

Adieu, mon bien bon ami, à bientôt, assurez nos frères de ma tendre affection et croyez-moi, en J. et M.

Votre tout dévoué ami et Père

Le Prevost