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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 601 - 700 (1859 - 1860)
    • 648  à M. Caille
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648  à M. Caille

Procédés d'éclairage à essayer. Souhaits de fête et progrès dans la charité. Prochaine visite de Mgr Angebault. Etat de santé.

 

Vaugirard, 28 octobre 1859

Bien cher ami et fils en N.S.,

Je vous remercie des renseignements que vous m'avez fait parvenir concernant les procédés à suivre pour produire le gaz; ils peuvent être avantageux au point de vue de l'économie, mais je pense avec vous que, dans des maisons telles que les nôtres, il pourrait y avoir de graves accidents à craindre et qu'on aurait à y regarder de bien près avant d'adopter ce mode d'établir et entretenir l'éclairage. Remerciez aussi pour moi le f. Joseph [Loquet] des soins qu'il a pris pour cette affaire.

Je voulais vous écrire hier pour vous dire quelques mots d'affectueux souvenir à l'occasion de votre fête, en mon nom et en celui de tous mes frères, j'ai été dérangé tout le jour, mais mon cœur vous souhaitait intérieurement et devant Dieu tous les biens véritables, c'est-à-dire le bonheur de vous dévouer à Lui de plus en plus, sinon par l'intention, puisque votre sacrifice est consommé, au moins par l'effet et par l'union parfaite de votre cœur à son divin Cœur. J'ai la confiance, bien cher ami, que nos prières seront exaucées et que vous sentirez croître de jour en jour en vous l'amour de Dieu; c'est le don par excellence, c'était celui que notre tendre affection devait souhaiter pour vous. Je suis tout heureux que votre petit intérieur de famille soit en de bonnes conditions; je crois que vous continuerez à être satisfait de notre jeune Alfred Brice dont nous étions nous-mêmes très contents; je souhaite toutefois, dans un temps ou dans un autre, le rapprocher de nous, parce que son instruction est loin d'être suffisante et que le séjour de la Maison-Mère lui est encore nécessaire; allons au jour le jour, le Seigneur nous donnera, en temps opportun, les moyens de pourvoir à tout; quant à présent, je souhaite qu'il fasse le bien à notre maison d'Amiens, il continuera de se mûrir et d'acquérir de l'expérience.

Nous allons assez bien ici. Nous attendons Mgr d'Angers qui nous a promis de venir passer quelques jours près de nous, en novembre, je ne sais pas bien à quel temps précis; lorsque je le saurai, je vous avertirai, afin que vous voyiez s'il vous est possible de vous échapper un moment pour le venir voir; il désire causer avec les principaux membres de la communauté; il se peut, du reste, qu'il ne vienne que plus tard, il n'a pas précisé le moment.

Je reste plus frêle et moins bien disposé que de coutume; je garde déjà la chambre et ne puis supporter l'air du dehors; un rien irrite violemment ma poitrine; j'aurai grand besoin du secours de Dieu, s'il est dans ses vues que je traverse encore cet hiver.

Adieu, mon bien bon ami, croyez à nos tendres sentiments, toute la famille vous est profondément dévouée. Je suis, en particulier, avec une vive et cordiale affection,

Votre ami et Père en J. et M.

Le Prevost

 

 




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