651  à M. Maignen

Malentendu à dissiper.

Vaugirard, 17 novembre [1859]

Bien cher enfant en N.S.,

Je vois avec chagrin que vos troubles semblent vous persécuter davantage depuis quelque temps; je crois que l'imagination s'y mêle pour vous tourmenter et qu'en voyant mieux les choses vous seriez bien plus en repos. Je crois aussi que vous avez tort de me fuir; j'ai la disposition bien cordiale de tout faire pour vous donner allégement; mais je ne sais ce qui serait désirable, ignorant quelles sont au juste vos propres vues à ce sujet. Croyez-moi, cher enfant, venez me voir un matin, afin de nous entendre; vous retrouverez, soyez-en sûr, votre vieil ami d'autrefois et votre Père sincèrement dévoué en N.S.

Le Prevost