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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 601 - 700 (1859 - 1860)
    • 653  à M. Vasseur
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653  à M. Vasseur

Les appuis de la grâce (oraison, sacrements, exercices de piété) : "notre force est là".

 

Vaugirard, 24 novembre 1859

Bien cher enfant en N.S.,

J'ai vu avec joie que vos dispositions demeuraient toujours telles que je les pouvais souhaiter, c'est-à-dire toutes dévouées au bien, toutes conformes à notre sainte vocation qui nous consacre à Dieu et à nos frères. Il n'y a point, cher ami, de tâche plus noble et plus sainte, demeurons-y donc bien fermement attachés et tâchons aussi, à l'exemple de St Pierre, de confirmer nos frères. Je ne m'étonne point qu'il vous revienne de temps en temps quelques petits découragements, parce que vous êtes facilement impressionné par les incidents ou contrariétés que les circonstances amènent, mais ce trouble n'est qu'à la superficie, le fond, qui est réellement solide en foi et en dévouement, reprend vite le dessus et vous montre tel que vous êtes effectivement. Appuyez-vous toujours bien sur le Seigneur, cher enfant, par l'oraison, les sacrements et les pieux exercices, notre force est là. On dit souvent: je n'y trouve ni attrait, ni goût, ni presque d'application; comment voulez-vous que nous soyons assistés par là? Il faut bien pourtant qu'une force puissante nous vienne par ce moyen, puisqu'en y restant fidèles, nous ne défaillons ni dans le travail, ni dans l'épreuve, ni dans les sacrifices, tandis qu'en le délaissant, nous languissons peu à peu et nous finissons par nous abattre entièrement. Allez donc fermement dans la pratique de vos exercices, cher enfant, encouragez aussi doucement les autres par votre exemple surtout à y persévérer fidèlement, vous assurerez tout ensemble et votre salut et celui de vos frères. Embrassez-les tous pour moi avec une affectueuse cordialité. M. Myionnet vous remercie de votre bon souvenir. Hier, nous avons fait sa fête, elle a été fort aimable, nos enfants ont été rarement aussi heureux. Notre jeune soldat Verdier, en ce moment à Paris, était des nôtres; il gémit bien sous son nouvel habit, il espère toujours reprendre bientôt celui des ff. de St-Vincent, mais je ne vois guère jusqu'ici d'exemption bien prochaine.

M. Lantiez ira vous voir bientôt.

Adieu, cher enfant, que le Seigneur daigne vous bénir.

Votre ami et Père

Le Prevost

 

 




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