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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 601 - 700 (1859 - 1860)
    • 687  à M. l'abbé Lemaire
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687  à M. l'abbé Lemaire

MLP. exhorte son correspondant, qui aide M. Halluin à Arras, à bien examiner son projet d'entrer dans la Congrégation.

 

Vaugirard, 2 avril 1860

            Cher Monsieur l'abbé,

            J'ai reçu avec une véritable satisfaction la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 30 du mois dernier, et dans laquelle vous témoignez quelque désir d'unir vos efforts aux nôtres dans les œuvres que la divine Providence a daigné nous confier. Le bien que MM. Lantiez, Myionnet et les autres m'ont dit de vos heureuses qualités et de vos sentiments dévoués m'est une assurance que votre concours serait un avantage réel pour notre famille. Vous me trouverez donc tout prêt à rentrer dans vos vues, Monsieur l'abbé, si, après sérieux examen, vous vous croyez définitivement appelé à marcher dans la même voie que nous. La retraite prochaine nous fournira une bonne occasion d'en conférer ensemble. Je n'ai pas besoin de vous dire que nous vous y verrons avec plaisir, ce sera un nouveau moyen de nous rapprocher dans la charité du divin Sauveur et j'espère que ce sera aussi le point de départ des relations toutes intimes qui se devront établir entre nous. Je pense que cette retraite pourra être placée entre le 22 et le 26 ou 27 de ce mois. Je n'en ai pourtant pas encore la certitude. J'écrirai à M. Halluin, dès que ce point sera définitivement réglé.

            J'ai lieu de croire que les petites difficultés que vous avez accidentellement rencontrées dans vos rapports avec nos ff. ont entièrement cessé. S'il survenait quelque embarras de ce genre, ayez la bonté d'en causer en toute simplicité avec notre bon p. Halluin qui m'en écrirait, et nous ferions en sorte, de concert, de régler les choses en conciliation et esprit de charité.

            Adieu, cher Monsieur l'abbé, ce me sera une joie de vous voir bientôt. Soyez assuré que vous serez accueilli parmi nous comme un ami et comme un frère. Recevez, je vous prie, les sentiments de respect et de dévouement avec lesquels je suis

            Votre humble serviteur en J. et M.

                                                                                             Le Prevost

 

 




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