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Jean-Léon Le Prevost
Lettres

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  • Lettres 701 - 800 (1860 - 1861)
    • 780  à M. Halluin
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780  à M. Halluin

Souhaits de fête. Remerciements au père Planchat. Instances pour le renvoi d'un postulant.

 

Vaugirard, 15 juillet 1861

            Cher Monsieur l'abbé et fils en N.S.,

            Je m'étais chargé, au nom de tous mes frères, de vous assurer qu'aucun de nous n'oubliait que c'était aujourd'hui la fête de St Henry et que nous avions à prier particulièrement pour vous et pour les trois Henry [MM. Planchat, Guillot et Sadron] qui semblent s'être comme providentiellement groupés autour de vous pour faire une famille tout fraternellement unie et dévouée, puisqu'elle a au Ciel un même patronage, comme elle a sur terre une même voie et une pareille fin. La lassitude et la multiplicité des dérangements m'en ont empêché. Mais nous nous sommes souvenus de vous au T. St Sacrifice, ceux qui l'ont pu ont offert pour vous la sainte communion.

            Dieu aura entendu les désirs de nos cœurs, Il vous donnera de nouvelles grâces pour croître en perfection et opérer chaque jour plus de bien pour son service. Il vous récompensera, dès cette vie, par les fruits que produiront vos œuvres et par la sanctification de tous ces pauvres enfants auxquels vous avez consacré votre existence. Veuillez, cher Monsieur l'abbé, donner quelque petite part de ces sentiments aux frères qui vous entourent et qui concourent à vos travaux, comme nous les avons aussi compris dans nos vœux et souvenirs devant Dieu.

     J'ai été très consolé d'une bonne et longue lettre que m'a écrite notre cher abbé Planchat, où il me dit les heureux résultats des deux retraites du Collège et de la première communion chez vous. J'en bénis Dieu et j'espère que ce n'est que le commencement du bien que pourra produire le séjour de notre bon abbé chez vous.

            Un mot de sa lettre me laisserait croire que M. Clément ne vous a pas encore quittés. Je reste persuadé néanmoins que nous ne pouvons attendre de lui les dispositions ni les actes qui le pourraient rendre utile à nos œuvres, même dans l'avenir. Je pense donc que nos épreuves ayant été suffisamment faites, nous ne pourrions sans détriment continuer les sacrifices que nous nous étions imposés pour favoriser ses études.

            Je pense que vous avez reçu l'envoi que je vous ai fait de 220f dans une lettre, savoir: 100f pour Maillard, 70f pour deux mois de séjour à Arras de M. Clément, et 50f que je croyais devoir lui accorder pour son départ. Je vous serai reconnaissant de m'en accuser réception. Vous avez dû recevoir aussi les deux anges adorateurs destinés à votre chapelle; ils ont été emballés et mis au chemin de fer il y a plusieurs semaines.

            Nous allons ici passablement. Le jeune f. Ernest [Vasseur] languit toujours, mais semble pourtant se remonter quelque peu.

            Nous nous préparons à fêter vendredi la fête de notre St Patron, St Vincent de Paul; puisse-t-il obtenir pour ses indignes enfants quelque participation des grâces qui ont été répandues sur lui et demander surtout pour eux l'abnégation, l'ardeur du zèle et du dévouement.

            Je vous réitère, cher Monsieur l'abbé, avec tous nos frères, l'assurance de notre respectueux et cordial attachement en J. et M.

                                                                                             Le Prevost

 

 




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