Couverture | Index | Mots: Alphabétique - Fréquence - Inversions - Longueur - Statistiques | Aide | Bibliothèque IntraText
Jean-Léon Le Prevost
Lettres

IntraText CT - Lecture du Texte

  • Lettres 1001 - 1100 (1865 - 1866)
    • 1032  à M. de Varax
Précédent - Suivant

Cliquer ici pour activer les liens aux concordances

1032  à M. de Varax

Retraite prêchée par le père Millériot. Nouvelles des frères.

 

Vaugirard, 21 septembre 1865

            Bien cher ami et fils en N.S.,

            Votre petite lettre du 16 de ce mois m'a été remise seulement aujourd'hui, ayant été oubliée par M. Maignen, mauvais commissionnaire; de là un commencement d'inquiétude exprimé dans une lettre adressée, il y a 3 ou 4 jours, par moi à Montcoy (où je vous croyais revenu) et qui peut-être vous aura été renvoyée. Je vois avec joie que votre bonne mère est définitivement mieux, et avec satisfaction aussi que vous croyez pouvoir, sans manquer à aucun de vos devoirs envers les vôtres, reprendre la route qui vous ramènera au milieu de nous. Je m'en réjouis d'autant plus que le r.p. Milleriot paraît prendre tout à fait à cœur la retraite qu'il va commencer pour nous dimanche au soir, 24 de ce mois. Je crois que, sans mettre à cette retraite une application que vous pouvez utilement réserver pour votre rentrée à St-Sulpice, vous suivrez néanmoins avec grand intérêt les instructions du p. Milleriot. Notre ami, M. Chaverot, arrivera pour le 25.

            Nos jeunes gens (MM. Victor [Trousseau] et Adolphe [Lainé])sont partis le 19 au soir pour Arras. Les trois autres [MM. Leclerc, Pattinote et Boiry] sont parfaits avec leurs soutanes et heureux comme vous le pouvez croire. Je n'ai point encore reçu la lettre de Mme Cottu pour vous; je suis aujourd'hui à Chaville, il ne paraît pas qu'on en ait connaissance. Ce serait jouer de malheur. Je pense qu'à son retour, je pourrai l'aller voir avec vous, s'il était besoin, ou mieux peut-être M. Georges [de Lauriston].

            Notre fête de la Salette a été charmante, plus qu'elle ne l'avait été jusqu'ici.

            M. Paillé prend ces lignes écrites en hâte et les emporte. Adieu donc, bien cher ami, à bientôt, ce mot me charme. Je prie Dieu de vous bénir et je demande à votre bon ange de vous accompagner dans le chemin.

            Votre ami et Père en N.S.

                                                                                             Le Prevost

 

            Je m'en rapporte à vous pour la visite à Mgr. Tâchez, s'il la faut faire, qu'elle ne vous retarde point. Tous vous font mille affections et vous attendent.

            Lettre de Mme Cottu renvoyée, il y a 8 ou 10 jours, à Montcoy.

 

 




Précédent - Suivant

Couverture | Index | Mots: Alphabétique - Fréquence - Inversions - Longueur - Statistiques | Aide | Bibliothèque IntraText

Best viewed with any browser at 800x600 or 768x1024 on Tablet PC
IntraText® (V89) - Some rights reserved by EuloTech SRL - 1996-2008. Content in this page is licensed under a Creative Commons License