1094  à M. Girard

Témoignage de sympathie à l'occasion de la maladie de sa sœur.

Vaugirard, 21 juin 1866

            Mon bien cher ami et fils en N.S.,

            Tout ce qui vous touche nous intéresse vivement; nous prenons grande part aux sollicitudes que vous cause la maladie de votre chère sœur; les épreuves sont des signes de l'action de Dieu en nous; vous ne l'oublierez pas et vous attendrez fermement le bien qui sortira, sensiblement ou non, de celle qui vous advient. Nous joignons nos prières aux vôtres; assurez votre chère malade que demain vendredi et samedi, je me souviendrai tout particulièrement d'elle à l'autel de N.D. de la Salette; votre bonne mère et ses enfants se sont montrés pieux envers elle, elle ne l'oubliera pas, soyons-en bien persuadés.

            Adieu, mon bien cher ami, croyez à mes plus cordiales affections en N.S.

                                                                                             Le Prevost